22 novembre 2007

Récit d’Histoire médiévale

(attention au rythme, neuf pieds)

Le malheureux roi Jehan le Bon
N’avait plus du tout le cœur à rire
Alors qu’il mâchonnait son jambon
A la table de cet autre sire
Son cousin l’Anglois qui l’avait su
Défaire en si terrible bataille
Près de Poitiers il était déçu

On l’eût frappé d’estoc et de taille
Et à coup sûr par là même occis
Sans son fils Philippe le Hardi
Qui se tenant à ses côtés dit
En tirant sur sa cotte de mailles
Ah sire mon père gardez-vous
A droite à gauche et un peu partout
Ou nous vous ferons des funérailles

Charles mon frère en serait content

Pour sa rançon l’on créa le franc

Sacrédié disoient les paysans
Là pour sûr j’en avions pour longtemps
Parce que c’est le commencement
De la foutue Guerre de Cent Ans
Qui tantôt nous mettra sur la paille.

5 commentaires:

Bellzouzou a dit…

ne cherche pas le rapport: sais-tu, Griffollet, qu'une réédition des Pieds Niquelés vient de sortir??

Moukmouk a dit…

Le problème de la guerre de cent ans me fatigue, Est-ce le changement climatique qui provoqua la guerre et la peste, ou la guerre et la peste sont advenues en même temps que le changement climatique?

J'espère que cela ne mettra pas un froid entre nous.

Anonyme a dit…

@ Bellzouzou
Pas Niquelés ni Nique-les, mais Nickelés.Je ne vois pas pourquoi on va chercher Ribouldingue, Filochard et Croquignol, alors qu'on a Sarko*zy, Horte*foin et Fill*on. Moi, ce qui m'intéresserait, dans la même collection, c'est Oscar le petit canard, avec tante Zulma qui veut "devenir poétesse / en quatrième vitesse".

@ Moukmouk
La deuxième Guerre de Cent Ans est un épisode plutôt triste en effet, je préfère la première, avec les amours de la belle Aliénor... Il reste de tout cela des traces dans la cartographie électorale française (pour plus de détails, demande plutôt à Melchior).

Anonyme a dit…

j'ai honte de mon ignorance..

Anonyme a dit…

Z'est pien, mon bédid, mais il vautrait meddre en éfidenze et en reliev le rôle éminent tu gardinal, euh, Machin, euh, de Dalleyrand-Béricord, et tu babe Innozent IV. T'afanze, merzi, et pénétixion sbéziale guvée peaucholais noufeau (chuis à la pourre).