Bouche-trou

Fonce un coin ce sera mieux dire

D'ire

Si l'amant qui prête serment 

Ment.

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L'autodéfense contée à Charlotte

Quand la nymphe a baissé culotte

'lotte

Le corps caverneux du puceau

Sot

S'emplit de sang et sans adresse

Dresse

Sa tête à l'état turgescent

Sang

Inspiré par l'inespérée

Raie

Tente une approche essai foireux

Reuh

La peau du lubrique satyre

Tire

Echo d'un coup s'autodéfend

Fend

D'un coup dis-je de sa babouche

Bouche

Un coin n'est-il pas vrai rugueux

Gueux

Et durablement efficace

Casse

Tout net l'indésirable élan

Vlan.

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Dix-neuvième siècle

 

Non loin de la terrasse où je me suis assis

Devant un réconfortant grog cassis

Loge l'homme édité chez Poulet-Malassis

Et son associé Eugène de Broise

Au quatre de la rue Buci

Non pas Bussy seigneur d'Amboise

Persécuté par un procureur impérial

Pour avoir composé Les Fleurs du Mal

Plein de femmes damnées et de senteurs de musque*

Et de poisons divers à vous rendre mollusque

Suffisamment pour qu'il offusque

Les tenants de l'Ordre moral

En outre celui-là fréquentait fort« la  gauge »

Comme un vicieux verrat mal tenu dans sa bauge

Mais crénom quel poète un poète maudit

Pourtant maudit-raté si ça peut être dit

Car c'est toujours la même histoire

Cette persécution fit beaucoup pour sa gloire

Charles sollicita la bonne George Sand

Pour pistonner la comédienne

Dominatrice telle une hyène

Qui pour le remercier l'empala jusqu'au sang

Voulut-il pas planter coutel

Dans la petite académie

Du secrétaire perpétuel

De la grande je n'y crois mie

Et des tas d'excès enfin

Les véroles mal soignées

Le laudanum par poignées

Précipitèrent sa fin.

*licence poétique

** voir Jean Teulé Crénom, Baudelaire !

Prénom : Wladimir

 

Lors l'érudit Didi dit

Précautionneusement appuyé sur sa canne

Le mari de la reine Anne

N'était autre qu'Henri un

Celui qui ne disait rien

Mais qui n'en pensait pas moins

Il pousuivit allongeant sa lippe

De l'aïeul maternel de Philippe

Premier roi du nom son fils

Grand mangeur de salsifis

Ainsi que le veut la rime

Qui déclina d'être enterré à Saint-Denis

C'est ma conviction intime

Qu'ici l'on atteint des cimes

Je vous parle là d'un temps

Que les moins de neuf cents ans

N'ont pas en leur souvenance

Etant fort ignorants de l'Histoire de France

De Lénine au scélérat

Maudit qui damné sera

Ainsi qu' au président de l'Ukraine héroïque

Dont un poète écrira le panégyrique

Sans nul doute il l'écrira

S'en souvenir il faudra

Ici il fit une pause

En poussant un gros soupir

Puis ajouta pour finir

Maintes gens sans vous mentir

Je vous garantis la chose

Se prénomment Wladimir.

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Gaule coquine

 

Parce que le mot

Rime volontiers avec cataracte

Attendez au moins qu'à l'entr'acte

Qui vide la baignoire emplit le lavabo *

Se rétracte aussi le fier bibelot

Laissez-moi tâter du bibelot de Bibracte

Dit la Gallo-romaine agitant un grelot

Elle ose passer à l'acte

Encor qu'avec componction

Mêlée de circonspection

Tiens donc voilà comme il fut dit qu'il se rétracte

Ainsi fait c'est rigolo

Un rai du soleil dans l'eau

À tous les coups se réfracte

En deux-mille ans

Décidément

Nous régressâmes

La Gaule a perdu son âme.

*(merci à Tristan.B., cruciverbiste

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