Note sur les litières des chats

(9)

L'on doit préférer la chose est sûre

Que les félins fassent crotte dure

Moins difficile à manipuler

Le cas échéant faut y aller.

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Déboire de la flèche

Alors qu' un habile archer

A pour de bon décoché

Une flèche empoisonnée

Il apparaît que l'attaque est mal raisonnée

On peut vous le confirmer

Elle fut décidée semble-t-il par paresse

Et je vous le demande est-ce

Bien là qu'il fallait tirer

Enfin maintenant c'est fait

Buvez donc votre café

La morale qu'il faut sortir de cette histoire

Quand on a tiré faut boire. 

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Risques et périls

À moi Satan sois mon recours

Le diable inquiétant personnage

Prompt à prodiguer ses secours

Lorsqu'il entend pareil discours

Profère attendez-moi j'accours

Pour vous servir tout à votre avantage

Et vous prêter main-forte en tout foi de Satan

Je vous demanderai de signer seulement

Ce petit papier d'une seule page

Ça ne prend qu'un seul instant

Ce n'est Guère chronophage

Avec un porte-plume enduit de votre sang. 

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Souveirs de fin d'été

 

J'attendais ce jour-là des voyageurs en Grèce

Leur retour programmé m'emplissait d'allégresse.

À quatorze et dix-neuf ils étaient à Orly

Alors que je lisais allongé sur mon lit

Sur notre mur du nord grimpait un escargot

Où voulait-il aller ben l'on se le demande

Tu ne trouveras pas de verdure la-haut

Vrai s'il veut se nourrir il faut qu 'il redescende.

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Morbleu c'est Pâques

 

Notre belle hôtesse

De la baie des Veys

Son vélo progresse

À grande vitesse

Vitesse grand V

Faites preuve de sagesse

Car un accident est vite arrivé

En délicatesse

Avec Coude-Torchon

Grand videur de cruchon

Il nous faut sans cesse

Par la peau des fesses

Retenir l'ogresse

C'est pas folichon

Ton propos est bête

N'a ni queue ni tête

Cependant c'est jour de fête

Ouvre grand les yeux

Regarde la nature

Goûte la confiture

Cela vaudra mieux.

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Le nouveau prophète

 

Notre nouveau Prophète Iossip il y est

Il se tient debout sur un marchepied

À prêcher le vrai tout le jour il s'attache.

Je vous le dis que l'on le sache

Pour l'incroyant pas de quartier

Faire enfin reculer la pensée occidentale

Ça ne se trouve pas sous les dents d'un crotale .

Ni même sous la langue d'un cobra

Qui mécréantement vous prendrait dans ses bras

Et le prophète a dit debout à sa fenêtre

Mon Dieu n'a nul besoin de s'agiter pour être

À force de prudence et de ténacité

Notre révélation prendra droit de cité

Et vous belle pieuse énamourée personne

Venez donc vénérer de plus près le Saint Homme .

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De deux deuils dont un faux

 

(ça c'est du vécu)

Exposée au soleil avant d'être jetée

La calculatrice* est ressuscitée

Hélas pour la chatte** un pareil bonheur

Je n'en verrai certainement point la couleur.

voir les archives * de cet automne** de l'autre jour

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Quelque part quelque temps

J'ai dit quelque part qu'un incertain personnage

En vérité non pas tant

Pour ses ramage et plumage

Quoique déjà mais laissons la chose au trempage

Est pour tout dire inquiétant

Sans surprise il sent le soufre

Loge dans l'infernal goufre

Insuffle le désespoir

Et fait voir

Toute chose en noir.

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Faire-part

On me pardonnera ce propos d'ossuaire

La chatte cette nuit malade a trépassé

Sa visite au véto fut ce jour mortuaire

Elle a cessé de regarder le temps passer.

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Cousin mu cousu main

Je serais en tel lieu que le sort m'en préserve

Où l'on ne peut manger d'abricots en conserve

C'est fort en frustration vous apparaît-il pas

Sur mon riz au lait j'en veux à tous les repas

Les ombres de la vie sont des ombres perplexes

La rime qui s'impose est tirée des complexes

Satan le savez-vous bon mathématicien

Sa démonstration vaut celle de Saint Gatien

La chatte angora s'arrête et le cul se lèche

À mon sentiment elle a tout d'une pimbèche

Le grand diable d'enfer personnage inquiétant

Mais je l'ai déjà dit ailleurs ceci étant.

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Baudelaire et le rat

Quand le rat conte à minet

De ne pas se laisser faire

En quelque façon lanlaire

Il évolue je pense en un terrain miné

Et risque m'est avis d'être contaminé

Mais comme a dit Baudelaire

En propos vitaminé

Auprès du cimetière on voit l'estaminet.

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Félins dormeurs au couvent

 

Au couvent dédié à Sainte-Gauburge on sait

Attirer les chats dormeurs amateurs de lait

Dans divers recoins du monastère les moines

Ont mis les corbillons et corbillards idoines

À dire vrai peut-être pas des corbillards

La rime et la raison disent des bouts de lard

Le frère charcutier dans son laboratoire

Les prépare et fournit sans en faire une histoire

Pour s'attacher les chats dormeurs c'est épatant

Les souris pour leur part n'en demandent pas tant

Qui vont alors que telles les nornes mythiques

À ce qu'on nous dit des légendes germaniques

Dorment leur ronronnement monte jusqu'aux cieux

Porte au Seigneur un message révérencieux

Car que font-ils dormir dormir rêver peut-être*

Qu'ils s'échappent fort lestement par la fenêtre.

* un grand merci à W.S.

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Mérites du pauvre diable

 

Pauvre diable bon enfant

Reçoit toute rime en -able

Depuis tour de table

Jusques à probable

En passant par formidable

Aux échecs il se défend

La chose est indubitable

Et peut-être abominable

En haltérophilie il vaut un éléphant

Et convenez-en c'est admirable

C'est peut-être inéquitable

Mais non pas inattaquable

Ne restez pas là pouffant

Son altesse est imbattable

Vous dis-je au tennis de table.

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Prénom : Irma

 

C'est une noisette

Enrobée de chocolat

Je l'offre à Suzette

Elle n'en veut pas

À Irma je l'offre.

Pour la refuser dame il lui faudrait du coffre

Alors elle prend

Dit assurément

Je la garde

De la partager avec mon amant

Il me tarde.

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