Juste au passage
Des gros nuages
Copieusement il a plu
Pour le bonheur des laitues
Ensuite de quoi l'arc-en-ciel est apparu
Les pleureuses se sont tues
Vous pouvez m'en croire à l'assistance il a plu
Les escargots de sortie
Batifolent sous les yeux
D'une assistance ébahie
Qui les encourage et les soutient de son mieux.
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Sa vue sidère elle étonne
Elle est tout à fait mignonne
La délicieuse personne
Que nous voyons s'avancer sur le quai
Dirigeant ses pas vers nous c'est OK
Je n'en dirais pas tant du pénible roquet
De l'affreux petit chien qu'elle retient en laisse
Il semble fort grognon et rétif aux caresses
Et de tout importun prompt à mordre les fesses
À les approcher je ne me risquerai pas
Malgré ses atours et ses merveilleux appas
Loin d'elle et de lui je dirigerai mes pas
Un chat noir surgit le chien part à sa poursuite
Du chat c'est visible il veut empêcher la fuite
Entraînant la belle à toute force à sa suite
Nous nous prenons à rire en les voyant passer
À rire et rire encore à ne pouvoir cesser
D'un rire où le rieur risque de trépasser
La pauvre atterrit dans un cageot de légumes
Ça finit mal pour nous de rire nous mourûmes
Ainsi donc ce poème est une œuvre posthume
C'est cela qui lui donne un air inachevé
De jeune ourson balourd mal léché mal lavé
Je prends congé lecteur en te disant « ave ».
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Doté d'une vue à rendre jaloux un lynx
Régi par une in - telligence artificielle
Apte à décoder les données circonstancielles
Un appareil fait des émissions substantielles
Mais mal huilé l'é – metteur horriblement grinx
Loin de ce désert un récepteur se réveille
Prenant bonne note et stockant l'information
Puis s'emploie cela défie l'imagination
À optimiser par chez nous la production
Du jus de mirabelle et du jus de groseille.
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Apparaît au clair de lune
La tête étonnée d'un sphinx
Qu'incommoderait fort une
Douleur au larynx
C'est le vent qui la fait émerger de la dune
Le vent démarre au quart de tour
Après que s'est levée la lune
Au-dessus tournent des vautours
Dans la nuit danse un squelette
Dans un bruit de castagnettes
Ne troublons pas sa chanson
Faute d'ouïr les ultrasons.
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Un faune aphone
Brandit son smartphone
Hélas c'est en vain car il n'y a point réseau
Dans ce coin reculé du bord de l'Amazone
Où picorent tant de beaux oiseaux
Le faune avec ses ciseaux
à bouts ronds s'occupe à découper des silhouettes
De squelettes
Avant de les colorier
Enfin de les coller dans son cahier.
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Scène osée
Au - dedans du monastère
Il se prépare un clystère
Bénin pour déterger l'intestin constipé
Du membre du clergé régulier dissipé
Qui guette son partenaire à oilpé
Ayant quitté son pyjama troué aux mites
Sade a pourtant fait valoir
Voyez dans la Philosophie dans le boudoir
Que le plaisir des sodomites
Est notablement accru...
Expérimentez si l'auteur doit être cru
Ou demandez conseil à quelque pharmacienne
Françaises encor
Un petit effort
Pour être républicaines.
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Le tsar nous a montré sa propre démesure
Et sa capacité à semer les horreurs
Satan accueillera avec tous les honneurs
Sa suffisante et dérisoire boursouflure.
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