Mes dévoués domestiques
Un couple de gens pourtant
Dans l’ensemble accommodants
Comme on savait si bien l’être dans l’ancien temps
Ont tout l’air de trouver quelque peu despotique
La jeune épousée qui sévit céans
Et contre les caprices
De la belle aux vibrisses
Voilà-t-il pas qu’ils s’en vont maugréant
Griffolet dit qu’elle est sa muse
Mais cependant que lui s’amuse
Pauvre minet
À taquiner
La conjecture improprement nommée « de Syracuse »
Oubliant presque son dîner
Fichtre je t’en ficherai de la conjecture
ça vole les confitures
ça trouble les écritures
ça perturbe la couture
Et ça provoque en tripotant les fleurs en pot
D'intempestives boutures
Si l’on la réprimande elle le prend de haut
Et ça miaule et ça court et ça grimpe aux rideaux
Ça griffe les tapisseries
Ça mord dans les pâtisseries
Et pour exhaler son contentement
Même alors son ronronnement
Oui son ronronne-
Ment immen-
Sément impressionne
Loin de pouvoir s’esbaudir
Voilà tout ce qu’ils récoltent
ce qui les mène à brandir
L’étendard de la révolte
Et puis par-dessus tout la Griffollette impose
A mes serviteurs le jeu du cirque romain
Les chrétiens jetés aux lions ah c’est quelque chose
On y jouerait jusqu’à demain
Mais ce qui est cause
De leur rebellion
Et par-dessus tout les indispose
C’est qu’elle est toujours dans la peau du lion.
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25 novembre 2007
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2 commentaires:
Laisse Syracuse et oublie Palerme.
Moi, j'ai eu mon dix-sept sur vingt en maths, ça suffira bien pour ma moyenne du trimestre.
C'est pas mal, ton petit machin, mais le style reste trop heurté par endroits. Enfin c'est ce que je pense. Bon, c'est pas tout ça, je vais travailler un peu sur la décroissance et sur l'économie de marché, des futilités, quoi. Tu nous ressors bientôt un récit médiéval ? Ou une critique de film ? Quelque chose de bien ringard, pour nous distraire de l'avenir du futur...
Justement je pense à quelque chose qui te rendra vert de jalousie.
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