(trilogie sombre pour finir l'hiver, I)
D'un pet j'attise le feu
Et d'un jet de pisse acide
Je ramollis l'os qui re-
Posait dans l'écuelle vide
Le vent souffle souffle vent
La pluie pleure pleure pluie
Par le conduit plein de suie
Je reviendrai plus souvent
Rapproché de la marmite
Où bout l'âme du pendu
Diaboliquement j'agite
Mon infernal attribut
Soufre gicle et je me pâme
Et clos ma braguette infâme
Puis devant un bol de lait
Je regarde la télé.
18 mars 2007
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2 commentaires:
dégueulicieux... ;)
un coup de pro*zac et ça repart, Grifollet (le printemps n'est pas loin)!
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