29 mars 2007

Alphonse et la fanfare ( III, suite et fin).

III


A force de chercher on trouve une officine ouverte
De loin reconnaissable à sa lumineuse croix verte

Le pharmacien le prie invoquant Sainte Madeleine
De ne pas se risquer dans ses précieuses porcelaines

Ecoute Alphonse
On te défend
Cette défonce
D'éléphant

Le proboscidien prend des gouttes et du sirop
Et s'enduit le gosier d'une pommade pectorale
Puis il s'offre en dessert un excellent suppo-
Zitoire administré comme il se doit par voie rectale

Le mieux s'ensuit sans plus tarder son oeil gaullien s'allume
Il s'éclaircit la voix c'en est fini du rhume

Et maintenant ne voit-on pas
Un éléphant guéri qui marche à petits pas
Lançant aux alentours un barrissement tendre
Fort heureux à entendre

Et le pauvre poète
A tout soudain la tête
En fleur
Le coeur
En fête

Remarquez bien dit-il le mot barrir
Trouve à tout coup la rime avec ravir.
(Fin)

3 commentaires:

Dodinette a dit…

trilogie farpaitement géniale,
ne manquent plus pour parfaire l'animal
que de poétiques et humoristiques dessins
pour en faire un livre d'enfants
qui se vendra comme des petits pains.

Bellzouzou a dit…

j'allais le dire!

Névrosia a dit…

J'adhère :-)