Aux grilles du zoo un singe suspendu
Montre à tous les passants sa chose misérable
Un chameau mollement étendu sur le sable
Jette sur l'univers son regard éperdu
La tigresse féroce ennemie des hommes
Au dedans de sa cage avance à petits pas
Et le tigre attentif observe ses appas
Puis changeant de souci va faire un petit somme
Vois-tu des éléphants frémir la trompe immense
Les zèbres ambigus qui ne ruminent point
Les loups las d'être là et rêvant d'être au loin
Et les ours bruns bourrus dont l'échine balance
Viens admirer les oies et les potamochères
Viens voir les yacks massifs et les roses flamants
Puis rentrés dans la chambre ou le lit nous attend
Ta chatte et ma souris se feront des misères.
04 février 2007
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6 commentaires:
ah ah, j'aime beaucoup (et je suis ravie -non, le mot n'est pas trop fort- de te signaler une faute d'orthographe à l'avant dernier vers!)
hmmm... ambigus, les zèbres ?
rayés plutôt, non ?
(j'aime bien l'image finalement, on voit le zèbre qui te regarde d'un air de se demander si son bout d'herbe est meilleur quand il te regarde ou quand il regarde ses congénères)
ontamwa ! où, bien sur... euh, sûr.
ouh !
et bravo Dodinette pour l'explication de texte.
Encore des cochoncetés ! Alors qu'il eût été si facile, et si bienvenu,et si édifiant, de décrire l'arche de Noé...
Et puis quoi encore ! Il y a plus de 46000 espèces d'animaux. Même en les traitant par paquets, genre:
"Pucerons
Moucherons,
Tarentules
Et autres bêtes qui pullulent",
j'y serais encore à la Saint-Glinglin.
Moi aussi j'ai cru voir une faute : ne manquait-il pas quelque chose à "appas" ? Après vérification du côté de Robert, j'ai évité la bourde : les appas peuvent être plus attirants que de vulgaires appâts... Merci Aglaé pour cette leçon de vocabulaire !!
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