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Mon cerveau est un palimpseste et le vôtre aussi, lecteur.
Baudelaire
Visions d’Oxford
La bergère ses moutons
Avec des ciseaux le tondeur les tond
Et quand l’heure en est venue
Avec son couteau le boucher les tue
Oui les bêtes des troupeaux
Un valet s’en vient confisquer leurs peaux
Le manant qui les prépare
Les livre au marchand qui les accapare
Et puis séchage et tanin
Au bout d’un moment c’est du parchemin
Les peaux vont au monastère
Et pourront servir à travaux austères
S’avançant à pas menus
Vient depuis l’Afrique un vieillard chenu
Des secrets d’ancienne Egypte
Avant de trouver sa tombe en la crypte
Il décharge son esprit
Peinant et tremblant sur un manuscrit
Laissé sur une étagère
Plus de trois cents ans si je n’exagère.
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26 septembre 2008
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