Je ne résiste pas à l’envie de citer ce poème malicieux de François Caradec, tiré de « L’année poétique 2008 », chez Seghers:
POÉSIE DANS LE MÉTRO
Le poète m’a dit: On n’en fait jamais trop
mes vers sont placardés sur le quai du métro.
Je lui ai répondu: Naïf de mirliton
ces vers harmonieux croyez-vous les lit-on ?
À quoi bon s’échiner sur quelques bouts rimés
ne forcez pas votre nature
Le train ne peut partir que les portes fermées
ne gênez pas leur fermeture.
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02 septembre 2008
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