(poème farceur)
Après avoir failli rester maître-nageur
Dans le Vieux Monde en Angleterre
Il retourna chez lui et se fit imprimeur
Mais il restera dans nos cœurs
Comme inoubliable inventeur
Du paratonnerre
Il voulut c’est à son honneur
De la dinde faire
La préférant à l’aigle aux menaçantes serres
L’emblème des Etats-Unis
Considérez mes chers amis
Quelle vertu républicaine était la sienne
C’est à l’unanimité
Qu’il insista pour voter
La Constitution états-unienne
Est-ce que cela n’est pas beau l-
Alalère À la tienne Etienne
Fais gaffe à casser pas le bol.
.
24 janvier 2010
12 janvier 2010
In memoriam
À Judith
Jour de Noël trois chevaux
Sont sortis de leur enclos
Ont porté leur trot tranquille
Jusques au coeur de la ville
Maréchaussée qui les stoppas
Tu les fis retourner au pas
Mais devant la cathédrale
Ils ont piaffé sur les dalles
Je lis un livre d’Humaro
Un corbeau noir frappe au carreau
Jamais plus dit-il et s’envole
Dois-je le croire sur parole
Faut-il croire un oiseau noir
Et son cri de désespoir
Hélas son dire est véritable
Et le lecteur inconsolable
De la mort de Louis Gruel
Ô destin parfois cruel.
07 janvier 2010
Très riches heures bovines
(à Meuh Meuh Bouton d’Or, la vvvvache !)
Avec application je broute
Entre les rails et la grand-route
Le Paris-Toulouse a pris son élan
Je vois Marie-Louise avec son galant
Il est cocu le chef de gare
Et bien cocu mais je m’égare
Mon veau devenant bouvillon
Qui se prend pour François Villon
Je m’en vais le mettre en apprentissage
Chez m’sieur Griffollet le rimailleur sage
Heureux moments à ruminer
Le soir s’en vient c’est terminé
N’entendez-vous pas l’âne Melchior braire
Le temps est venu que l’on va me traire.
Avec application je broute
Entre les rails et la grand-route
Le Paris-Toulouse a pris son élan
Je vois Marie-Louise avec son galant
Il est cocu le chef de gare
Et bien cocu mais je m’égare
Mon veau devenant bouvillon
Qui se prend pour François Villon
Je m’en vais le mettre en apprentissage
Chez m’sieur Griffollet le rimailleur sage
Heureux moments à ruminer
Le soir s’en vient c’est terminé
N’entendez-vous pas l’âne Melchior braire
Le temps est venu que l’on va me traire.
05 janvier 2010
Une Saint-Sylvestre.
C’est une vieille accroupie
Qui sous elle a fait pipi
En cage un oiseau pépie
Mais le chat s’est assoupi
Ne répondent quant on frappe
Ni la femme ni l’oiseau
Ni le chat qui fait dodo
Il faut passer par la trappe
A quoi servirait de nier
La vérité toute nue
Le vieux à tête chenue
S’est pendu dans le grenier
Hospitalisons la vieille
Le vieux on l’enterrera
Au verger sous les groseilles
Le chat se débrouillera
Il faudra placer peut-être
À la porte un cadenas
Tu fermeras les fenêtres
À l’oiseau tu ouvriras
Puis il convient que je passe
Au bureau pour rédiger
L’inévitable obligé
Monument de paperasse
C’est ce qui nous pend au nez
Avant de réveillonner
Pour fêter l’heureuse année
Laissant l’autre abandonnée.
.
Qui sous elle a fait pipi
En cage un oiseau pépie
Mais le chat s’est assoupi
Ne répondent quant on frappe
Ni la femme ni l’oiseau
Ni le chat qui fait dodo
Il faut passer par la trappe
A quoi servirait de nier
La vérité toute nue
Le vieux à tête chenue
S’est pendu dans le grenier
Hospitalisons la vieille
Le vieux on l’enterrera
Au verger sous les groseilles
Le chat se débrouillera
Il faudra placer peut-être
À la porte un cadenas
Tu fermeras les fenêtres
À l’oiseau tu ouvriras
Puis il convient que je passe
Au bureau pour rédiger
L’inévitable obligé
Monument de paperasse
C’est ce qui nous pend au nez
Avant de réveillonner
Pour fêter l’heureuse année
Laissant l’autre abandonnée.
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