(neuf pieds, sauf à la fin; allez, une-deux)
Repas solennels Dieu quelle plaie
Un matou tigré à col cassé
Dit tout haut le bénédicité
Devant l’assistance compassée
Hélas dés l’aube et potron-minet
Rien que d’y penser me turlupine
O vous les copains vous les copines
Je vous retrouve à l’estaminet
Non il faut rester jusqu’à perpète
Faut rester là je vous le répète
Il nous faudra rester attablés
Du coup c’est moi qui suis accablé
C’est pas poli de quitter la table
Résignez-vous à l’insupportable
C’est que c’est un honneur recherché
D’être au banquet des chats de gouttière
Admirés par la planète entière
Le banquet des chats endimanchés
Et tant pis pour vous si l’on s’ennuie
Tant en écoutant tomber la pluie
Café pouscafé ça cesse enfin
Vous pouvez bouger l’arrière-train
A peine si je tiens sur mes pattes
Croyez-moi j’en ai sur la patate
Qu’on me serve vite un bol de lait
M’en faut pas moins pour récupérer
Je préfère un pique-nique
Les oiseaux sollicités
Pour nous chanter leur musique
Seront tous félicités
Merci c’était féerique
Le soleil s’en est allé
Manger la soupe et c’est l’heure
De mon petit pot de beurre
Que j’aime à lécher salé.
09 octobre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
que te dire? un petit trésor, comme d'habitude...!
Enregistrer un commentaire