(vers libres et moqueurs)
Vous autres de paître
Et je vois si tendre l’herbe verte
La pluie et le beau temps l’ont ainsi faite
Pour vous autres aliborons
Vous autres de braire
Et me voici tendre les oreilles
J’entends là-bas répondre vos confrères
De l’autre côté du vallon
Vous autres de porter fardeaux
Et moi de faire le gros dos
D’un pas égal vous arpentez la pente
Je pense à vous dans mes ronrons
Vous autres de brouter chardons
Plantes des sorts jetés bouillonnent en chaudron
J’étire ma langueur dans les rhododendrons
Attendant le verdict de mon vétérinaire
Ne vous inquiétez pas les résultats sont bons
Vous de persévérer toujours dans l’être
Moi de m’étendre un jour avec mes vers
Quand prose et vie sont obsolètes
Nous autres poètes
Arrivons par l’amour à l’immoralité
Pour aller par la mort à l’immortalité
Il vous suffit d’ajouter
Là où il le faut des thés
Avec un nuageux délai
Pour arranger les choses
Et que la fin du temps qui court allez allez
Ne soit pas trop morose.
28 novembre 2006
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1 commentaire:
@ Moukmouk
Et pour tes flux d'entrailles,
Est-ce que ça va mieux ?
Ou faut-il encor que tu ailles
Quarante fois par jour aux lieux ?
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