Une main frappe au carreau
Viens-t-en manger tes carottes
Le lapin Géronimo
Accourt et se frotte
Ingénument le museau
Lapin crois-moi et prends la tangente au galop
Un ennemi furtif vient et passé le porche
Met le feu le fou à ton clapier en torchis
Il prononce ton nom qu'en passant il écorche
Et dit que de ta chair il va faire un hachis
Géronimo prends bien garde
De te savoir sain et sauf il me tarde
Ta peau il veut la vendre à l'un de ses copains
Marchand de peaux de lapins
Le renard le loup le furet et la vipère
Tu as moins à craindre d'eux
Que de ces deux
Qui font la paire
Va t'en va t'en
Il est grand temps
De rejoindre la garenne
De peur d'apprendre à tes dépens
À quoi ressemble la gehenne
Ce sera le dernier mot
Que je glisse à ton oreille
Va t'en donc Géronimo
Il s'en va bondissant et ses bonds font merveille.
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