22 octobre 2013
Convivialité.
Dans un salon du grand beffroi
On a dressé le buffet froid
Lorsqu’un grand bruit de cavalcade
Monte depuis l’escalier droit
Qui commence au bout de l’arcade
Les gens qui sont là sont saisis d’effroi
Se demandant bien ce que ça peut-être
Un pâle cheval c’est un palefroi
Soudain fait son entrée par la porte-fenêtre
Quelqu’un dit il faut je crois
Quérir le garde-champêtre
Des enfants désoeuvrés sont devant la télé
Cela vaut bien prétend la chatte
Intéressée un bol de lait
Elle en frémit jusques au bout des pattes
Après un aparté
La chatte et le cheval vont jusqu’à la cuisine
Et s’y servent hardi et foin de la lésine
Pour elle un beau pâté
Pour lui toute une botte
De carottes
Ces animaux gâtés
N’en font qu’une bouchée
Merci beaucoup Je suis touchée
C’est un peu fade à mon palais
Passez-moi le sel s’il vous plaît.
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