Se baladant par la lande
Et savourant sa provende
Qu’il arrache de côté
L’âne savant se demande
Si le temps a existé
Depuis toute éternité
A passer par ces bruyères
Nous pensons pour nous distraire
Et là nous nous attardons
Réfléchir ça nous fait braire
Hum excellents ces chardons
Eh bien attardons-nous donc
Parfois le temps s’éternise
Quand le meunier laisse au vent
Longtemps sécher sa chemise
En mal de voir sa promise
Il ne la voit pas souvent
S’il la voit c’est en rêvant
Le meilleur est dans l’attente
L’éternité qui nous tente
Serait-elle intermittente
Ne restons pas là planté
Bravant la perplexité
Rejoignons l’autre côté
Les bords du temps sont étanches
Un pêcheur guettant la tanche
Sur l’éternité se penche
Et la tanche dans l’étang
Teste en ses tours persistants
L’étanchéité du temps.
27 juillet 2007
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3 commentaires:
:-) Comme les vacances te réussissent ! Est-ce une impression ou es-tu plus inspiré(e) en ce moment ?? (Excuse-moi mais en ce qui me concerne tu es hermaphrodite)
@ Névrosia:
Merci ! Me voilà tout(e) fie(è)r(e) et heureux (se) !
longtemps que je n'étais passée par ici, et toujours émerveillée par tes vers. celui-ci est particulièrement réussi, avec toutes les consonnances de la fin (je suis pas sûre de mon terme, dans des temps lointains je fus experte en l'art d'analyser des poèmes, mais je dois avouer que c'est une autre vie)
bravo, comme toujours...
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