13 janvier 2007

Pleurant le temps perdu...

(Sonnet pour se moquer d'un confrère)

Pleurant le temps perdu pestant et s'agaçant
Le poète est bourru au retour de la ville
Ayant passé le jour en rencontres futiles
Il grogne et gesticule et fait fuir les passants

On a beaucoup jasé sur des sujets lassants
Et même on a versé larmes de crocodiles
On a trop épandu de propos imbéciles
Et mérité l'enfer et son feu harassant

L'enfer peut-être pas mais un bon purgatoire
Avec animation dansante obligatoire
Orchestre improvisé thé fade et gâteaux mous

Il rentre en son logis à l'heure où cuit le chou
Et rumine des bouts-rimés aléatoires
En méditant de se grimer en loup-garou.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bien beau d'avoir du style et de la technique! mais Leconte de Lisle, quand il parle d'un cygne,on comprend son propos ou son absence de propos tandis que l'intention de ce chat se dilue dans l'odeur du chou.Sortirait-il d'un congrès UMP qui lui aurait donné l'envie de se grimer en loup-garou?

griffollet chat virtuel a dit…

Merci pour les compliments pour la forme, mais je ne saisis pas bien la critique du fond: nous sommes quittes...

Anonyme a dit…

Gaffe à ne pas porter atteinte aux croyances en l'au-delà ! Le purgatoire est chose sérieuse et qui ne doit point être galvaudée dans des vers incertains.

Anonyme a dit…

Oui, sssça ssssent le versssset ssssatanique... Attensssstion au blassssphème et à sssce qui ssss'ensssssuit nésssscessssairement.