Tiens, l'autre jour, j'ai vu l'autruche impénitente
Céans; elle a passé pour donner le bonjour
Aux deux jeunes braillards de qui elle est la tante,
Avant d'aller en Limousin faire un p'tit tour.
A cheval sur mon prie-Dieu,
Elle a caressé ma tête,
Et moi je lui ai fait fête
En ronronnant de mon mieux.
-Comment vas-tu, lot de poils, me dit-elle d'abord.
Je rétorque aussitôt: -Et toi, la mater lasse ?
N'est-il pas temps bientôt de reprendre la classe ?
Sur ce, elle s'en va près de l'ours, monte à bord.
Déjà les voilà loin, j'ouïs l'autruchmobile
Qui ronfle du moteur au fin fond du pays,
Puis plus rien; désormais le quartier est tranquille,
Et je reprends ma sieste en songeant aux souris.
15 août 2006
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1 commentaire:
hehehe, maintenant je la comprends la connivence de l'autruche et du chat...
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