Je
connais un vieux croulant
Il
a cherché et cherché plusieurs mois durant
Ses
lunettes égarées
Enfin
de guerre lasse il les a remplacées
De
chez l'opticien sitôt revenu
Il
a retrouvé l'objet si longtemps perdu
Faut-il
en pleurer ou faut-il en rire
À
la vérité je ne saurais dire
Vous
ferez ma foi comme vous voudrez
Il
garde en tous cas les nouvelles sur le nez.
.
1 commentaire:
Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les coeurs contre lui endurcis
Car si pitié du vieux croulant avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.
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