01 mars 2015

Matinée.



Les oiseaux perchés là-haut sur la canopée
Friands de vers
Chantent des couplets et des refrains rosses

Lui tient en respect s'aidant d'une canne-épée
Tout de travers
Un assortiment d'agressifs molosses

Être un géant dans un univers de poupée
Frêle univers
Ou tout petit prisonnier des colosses

Ô négligeable petit rien
Pas plus dodu qu'un acarien

Éclat de rire en fin de rêve
Lune et soleil ensemble complotant
Il se tourne et retourne tant et tant
Le tout suivi d'un réveil sanglotant

Comme qui dirait la trêve
C'est bon pour un bout de temps
Puissions-nous en dire autant

Au temps du réveil l'heure est brève
Il alla courir sur la grève

En courant il eut le coeur palpitant
Tant qu'après s'être intimé cours ou crève
À la fin son pas se fit hésitant.



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