23 décembre 2012
Salades mortuaires.
Aux pompes funèbres
Je vous jure on voit
Pas tout le temps mais parfois
De drôles de zèbres
Tel voudrait exposer
Ses défuntes vertèbres
Comme sont au musé-
Um celles des célèbres
Archéoptéryx et diplodocus
Et autres tyrannosaurus
Tandis que tel autre entend mordicus
Qu’on l’inhume emmi ses cahiers d’algèbre
Et tel vivant encor quoique au seuil des ténèbres
Veut faire graver Ci-gît le roi des cocus
Tel enfin déjà malade
Veut voir dessus le secret
De son carré consacré
Cultiver maintes salades
Au-dessus de son cercueil
Il veut semer le cerfeuil
Aussi bien le cresson la mâche et la romaine
Et le fier pissenlit et tant d’autres encor
Il a dit ce tantôt Ma cousine germaine
Binez sarclez pour vous épargner des remords
Sentez comme déjà je pue le hareng saur
Et comme j’ai mauvaise haleine
Ne tergiversez pas jusqu’à l’année prochaine
Ne tardez pas car un beau jour je serai mort.
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