13 décembre 2012
La Toussaint du tamanoir.
Fourmilier
Familier
Tant des catacombes antiques
Et des gazons paysagers
Prisés des futurs usagers
Que des cimetières gothiques
Regardez voir
Venu le soir
À la faveur du clair de lune
Qui ne brille pas pour des prunes
Le tamanoir
L’animal ne veut rien savoir
Ni de la physique quantique
Non plus que des mathématiques
Il ne rêve que de cantiques
Pas trop pressé
Pas trop stressé
Rentré là où il habite
Croquant des fourmis confites
Et buvant du jurançon
Il entonne sa chanson
Foin des chrysanthèmes
Et des théorèmes
Quand le tamanoir
Chante en son manoir
Au cas que je meure
Éventualité qu’on ne peut pas nier
Mettez au fond d’un panier
Galette et petit pot de beurre
Pour m’accompagner
À mon ultime demeure
Et disposez mes fémurs
Dans le trou contre le mur
Sous la dalle de granite
On pourra se dispenser
D’y jeter de l’eau bénite
Une fleur et c’est assez.
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