L’enfant pousse une tour et dit Echec au roi
L’aïeul se ressaisit Il faut réfléchir vite
L’invincibilité de l’ancêtre est un mythe
Il n’en mène pas large il est en désarroi
Sa culotte à l’envers languit dans son charroi
Un fier mérovingien dont l’attelage évite
Tout juste un hérisson et l’on s’en félicite
La rêverie nous mène en chasse en Auxerroi*
Pour nous faciliter aimablement la rime
Faites sonner le T final dans compliquât
Le grand-père distrait remonte en notre estime
On peut aimer les arts on peut aimer les maths
Las il a trop rêvé et c’est la phase ultime
L’enfant déplace un fou et dit Échec et mat.
* licence poétique, et toc !
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23 novembre 2011
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1 commentaire:
Que voilà un joli quatrain. En tant qu'aïeul j'y suis sensible.
Comme père on est un peu triste de voir passer ses propres enfants devant. En revanche de voir ses petits enfants nous dépasser est un réel plaisir, une joie sans mélange. On se dit : "ça y est j'ai fait mon travail !"
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