Les preux chevaliers vont dans la bataille
Pour donner des coups à leurs ennemis
Écraser leur faut d’abord la piétaille
Tous ces gens de peu qui là se sont mis
Nos fers tous le jour nous entrechoquâmes
Et quand vient le soir les corps étendus
Font grande pitié qui saisit nos âmes
Quant aux détrousseurs ils seront pendus
Et le lendemain près de la grand’route
Un cheval tranquille et démonté broute
Il a je présume oublié déjà
Le sieur dont un coup d’épée l’allégea.
.
09 novembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Nous feriez-vous l'honneur de versifier sur notre site ? Nous n'avons que peu de vers à donner en pitance à nos oiseaux de passage.
http://lebiturige.blogspot.com/2011/07/biturige-nocher.html
Les vôtres y seraient certainement appréciés pour autant qu'il soient bardiques.
Enregistrer un commentaire