01 décembre 2009

Comme d’autres…

Comme d’autres le goujon
Je veux taquiner la muse
Peintre fais ton badigeon
Entends-tu la cornemuse
Maintes fois nous y songeons
L’histoire est un peu confuse
Avec envol de pigeons

Notre fier seigneur s’amuse
Vous enfermerez l’intruse
Qui se cachait dans les joncs
La tiendrez en le donjon
Elle y restera recluse
La folle enfant se refuse
Nous son seigneur nous rageons

Notre fier seigneur s’abuse
Et nous nous interrogeons
L’histoire est un peu confuse
Le peintre à la fin par ruse
Au loin l’enlève abrégeons
Point ne nous en affligeons
Alors l’hilarité fuse

Notre fier seigneur s’accuse
À notre Salut songeons
La mort à face camuse
Nous invite au grand plongeon
Maintes fois nous y songeons
Entends-tu la cornemuse
Avec envol de pigeons

En cachette le singeons
Alors l’hilarité fuse
Enfermés dans la cambuse
Avec des œufs d’esturgeon
Entends-tu la cornemuse
Qu’advient-il nous les mangeons
Comme d‘autres le goujon.

.

4 commentaires:

Meuh Meuh Bouton d'Or a dit…

Les vers auxquels vous avez échappé, les gens:

"De lui nous nous gobergeons/ Et je mets en rime abstruse/La moutarde de Dijon"

Il les a déclamés et redéclamés en arpentant sa gouttière, mais finalement il n'a pas osé.

Lola a dit…

Une enfant recluse
car elle se refuse
une histoire confuse
l'hilarité fuse
et le caviar infuse
le chat poète ruse

Anonyme a dit…

Il aurait dû.
Oser.
Salutations pharaoniques.

Néfer.

Néfertari la momie a dit…

Heu... Loin de moi l'idée d'être anonyme mais y a un truc qui merdouille avec mon compte google !
J'essaie autrement...

Néfer.