18 décembre 2008

Afrique.

Des zèbres vont en galopant éperdument
Assise à table on voit songer une jument

À l’écart un dromadaire
Feuillette un abécédaire

Des fauves sont là pour vous effrayer
N’en ayez pas peur ils sont empaillés

Soudain surgit une éléphante
Que son acidité(*) augmente

Qui s’invite en ces lieux et réclame à grands cris
Un grand bol s’il vous plait de thé vert à la menthe

Je compose mes vers et qu’il pleuve ou qu’il vente
Veuillez dit la jument vous taire quand j’écris

Un air d’harmonica s’élève sous la tente

Et j’intercède ici pour Melchior l’âne gris
Sevré de chocolat qui si fort se lamente.

(*) acidité: pé-hach

3 commentaires:

Névrosia a dit…

Excellent, encore !
Melchior sevré de chocolat ? Quelle infâmie !

griffollet chat virtuel a dit…

Merci. Melchior sevré de chocolat, c'est juste une licence poétique.

Névrosia a dit…

BONNES FÊTES !!!!!!!! ET BISOUS