Le sang qu’un chat lape
Lentement s’échappe
D’un poignet tranché
Avec un fer ébréché
Dans sa cage sous cape
Un canari caché
Songe aux douceurs de l’existence
Pour vivre heureux vivons perché
Le chat va museau léché
Promener sa nonchalance
Au cœur de l’horloge un soleil balance
Il ne cesse de se pencher
D’un côté de l’autre en cadence
Seigneur ne soyez pas fâché
Si la pauvre âme a trébuché
Au terminus de son errance
Mettons un disque en pénitence
Faisons place à Sydney Bechet
La Foi la Charité ainsi que l’Espérance
Sont théologales vertus
Les souris entrent dans la danse
Entourloupe et turlututu
Alléluia et loup y es-tu
Tu n’as pas eu le temps je pense
D’attraper ta correspondance
Et maintenant c’est le silence
Même Sidney Bechet s’est tu.
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29 juillet 2008
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