22 juin 2008

Piano mécanique

Vont-ils s’arranger mes vers
Juxtaposer leurs images
En alignement bien sage
Pour calmer l’âme à l’envers

Le printemps après l’hiver
Un pullover paysage
Un regard de chat sauvage
Un vélo noir des yeux verts

Aux abords de la venelle
Du piano la manivelle
Tourne et retourne un refrain

L’âne gris ronge son frein
En ralentissant la belle
Lui caresse le chanfrein.


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3 commentaires:

Névrosia a dit…

Dois-je avouer que j'ai dû aller chercher dans mon dico les définitions de "chanfrein" et "venelle", pour apprécier ce nouveau poème comme il se doit ?

griffollet chat virtuel a dit…

Chanfrein: j'ai cherché moi-même il n'y a pas très longtemps. Venelle: ruelle aurait fait l'affaire aussi.

Anonyme a dit…

Oui,mais dans ce cas je n'aurais rien appris. Merci ! ;-)