Un jeune enfant aspire
A montrer à tous qu’il sait lire
Et tenant à l’envers le journal flambant neuf
Feint de déchiffrer la poule a pondu un œuf
La poulette en personne
Toute fiérote claironne
Chacun saisit alors de l’oie jusques au bœuf
Ce qu’il faut saisir la poule a pondu un œuf
Le poète glorieux
Délivré de son lourd poème
Exultant comme un matheux
A bout venu d’un théorème
Pressé de l’annoncer sans compter jusqu’à neuf
Se prend à glousser la poule a pondu un œuf.
30 août 2007
24 août 2007
Félix s'échappe
(« Milady est féroce, et, rosse, tanne Athos » - Alexandre Dumas)
La mort est ce grand dogue aux oreilles dressées
Qui veille sans relâche au pont-levis d’amour
Montre de grands crocs gris badigoinces troussées
Ne donne pas la patte et gronde nuit et jour
Aussi fort qu’est un ours les yeux phosphorescents
Son aspect rend de marbre et de plomb sa morsure
N’épargnant ni les vieux ni les adolescents
Ni les enfants ni les générations futures
Un oiseau volant bas détourne l’attention
Du chien rébarbatif à la gueule importune
Du coup s’entrouvre l’huis du camp de rétention
Et l’amour libéré s’en va chercher fortune
Cet oiseau salvateur qui trompe le gardien
C’est la raison qui prend son vol au crépuscule
Répondant par à-coups aux hurlements du chien
Dans le lointain longtemps l’on l’entend qui hulule.
.
La mort est ce grand dogue aux oreilles dressées
Qui veille sans relâche au pont-levis d’amour
Montre de grands crocs gris badigoinces troussées
Ne donne pas la patte et gronde nuit et jour
Aussi fort qu’est un ours les yeux phosphorescents
Son aspect rend de marbre et de plomb sa morsure
N’épargnant ni les vieux ni les adolescents
Ni les enfants ni les générations futures
Un oiseau volant bas détourne l’attention
Du chien rébarbatif à la gueule importune
Du coup s’entrouvre l’huis du camp de rétention
Et l’amour libéré s’en va chercher fortune
Cet oiseau salvateur qui trompe le gardien
C’est la raison qui prend son vol au crépuscule
Répondant par à-coups aux hurlements du chien
Dans le lointain longtemps l’on l’entend qui hulule.
.
12 août 2007
Avant faire-part
Ô vous les matous pisseurs
Ramassis de jolis cœurs
N’espérez point les faveurs
Du moins pour cet été de Dame Minouchette
Figurez-vous
Seigneurs matous
Qui tant savez faire les fous
Que la croqueuse de croquettes
N’a plus du tout besoin d’un secours de quéquette
Car son ventre n’est plus plat
Il s’emplit de bébés chats
Si vous voulez faire la fête
Il faut trouver une autre bête
Ô chatte bientôt tu mettras
Dans un placard tes petits bas
Oui j’ai bien dit tes petits bas non je n’ai ja-
Mais prétendu que tu mettes
Des chaussettes.
Ramassis de jolis cœurs
N’espérez point les faveurs
Du moins pour cet été de Dame Minouchette
Figurez-vous
Seigneurs matous
Qui tant savez faire les fous
Que la croqueuse de croquettes
N’a plus du tout besoin d’un secours de quéquette
Car son ventre n’est plus plat
Il s’emplit de bébés chats
Si vous voulez faire la fête
Il faut trouver une autre bête
Ô chatte bientôt tu mettras
Dans un placard tes petits bas
Oui j’ai bien dit tes petits bas non je n’ai ja-
Mais prétendu que tu mettes
Des chaussettes.
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