26 février 2025

Ô potus


Ô potus plus que grotesque

Totalement dépourvu

De la publique vertu

Et politicien d'allure hippopotamesque

Aux décisions ubuesques

Ô potus dis-nous quand est-ce que


Tu t'en iras chez Poutine

Savourer tout ton content

Non pas de bénédictine

Mais bien de thérébentine

Ou de toute autre bibine

Qui vous emmènera tous les deux chez Satan.


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10 février 2025

Dentisterie dans un igloo



Cher Monsieur le Président

Se faire soigner de rage dentaire

Ce n'est pas petite affaire


Et les ours blancs du coin enduits d'ambre solaire

Bien équipés en broyeuses molaires

Ne sont pas tenus de prendre le mors aux dents


N'en déplaise aux ours des banquises résidents

Que vous dirai-je encor il fait froid là-dedans

L'on y va grelottant à son corps défendant


Le dentiste est là pour soigner votre mordant

Mais je vous préviens faites gaffe en descendant

Potus halluciné de votre hélicoptère. 


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08 février 2025

Propos d'un neveu


Ô ma tante

Si tu n'existais pas il faudrait t'inventer

À défaut je me contente

De te vanter

Même si parfois je te trouve un peu distante


Si tant est

Que le temps va se gâter

Il se peut certes qu'il vente

Et dès lors le vent va heurter la tente

Sous la pluie déjà battante


S'il grêle jamais serait-ce intermittemment

Alors on vivrait une aventure éprouvante

Propre à créer l'épouvante

Le courrier se morfondra poste restante

Je m'en moque éperdument


Et je suis femme savante

Votre serviteur – travesti votre servante.


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04 février 2025

Rêve


Je crois que l'orage gronde

Mais qu'entends-je sur les ondes

Le gros président américain le potus

Aux manettes U.S. fraîchement réélu

Mais voyez comme le temps file


Imprudemment aventuré

En prédateur invétéré

Dans le Groenland la grande île

Aurait été

Déchiqueté


Par une famille d'ours – l'imbécile –

Qui pour sa part ne désirait

Qu'une chose à le fin qu'on la laissât tranquille

Ça fait rire mon canari

Hélas ce n'est qu'un rêve et j'en suis bien marri.


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01 février 2025

Petit mouvement d'humeur

 

Quand tu donnes de la voix

Que tu fais tes vocalises

Parfois je suis à deux doigts

Aux rétractiles bouts de boucler mes valises


Si pourtant je n'en fais rien

C'est parce que j'aime bien

Mon adorable soeurette

Et qu'il me faut lui passer

L'inconvénient passager


De la laisser chanter à me bloquer les oreillettes

Ça donne envie d'aller avec les oies faire trempette

Ce qui ne serait pas vraiment malin

De ma part car je suis un terrestre félin.

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31 janvier 2025

Babil


Mais dis-moi grande sœur ne vois-tu rien venir

Voyons voir oui je vois la fouine qui fouinoie

Et pour servir la rime ajoutons quelques oies

Qui vers le proche étang se pressent sans courir


Tout en se dandinant de comique manière

Tu peux dormir je te protègerai des rats

Mais chante-nous encor un bel air d'opéra

Ça plaît à tout le monde ainsi qu'à tes arrière-


Grand-mères Ta maman nous a prises tantôt

En photo mais je crois qu'on entend une auto

C'est ton papa pressé de retrouver sa fille

Si j'étais chien j'irais l'accueillir à la grille.


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25 janvier 2025

Appendice au Confiteor

 


Ce n'est pas notre faute si

Certain petit poisson dévoré par un poulpe

Ne peut plus nous sauver aussi

Trouvons d'autres raisons pour battre notre coulpe.


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10 janvier 2025

Légende d'une photo


Je suis là je veille et surveille

Dans la maison de la merveille

Et je prends ma tâche au sérieux

Regardez-moi bien dans les yeux.


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02 janvier 2025

Portrait de félin d'après photos

 


L'on voit derrière la vitre

Un très imposant griffoir

Sur le radiateur une chatte vient s'asseoir

Attendez je n'ai pas terminé mon épitre


Sérieuse elle est comme un pape

Si j'étais disons petite souris

J'attendrais pour sortir au moins qu'elle sourît

Ou bien qu'elle avouât les souris je m'en tape.


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01 janvier 2025

L'orgueil cabossé

 


                                            /7


Un récit trop contraignant

Celui qui met mal à l'aise

Ecoutez-moi bien Thérèse

Là surtout pas de diérèse

Ou le clash serait saignant

Notre conteur c'est l'âne hi han


En consolation cocasse

Il se fait un sudoku

On dit ça passe ou ça casse

Si de fait ça se fracasse

On ressent d'être vaincu

Et d'avoir perdu la face


N'en demeurez pas froissé

Ni de moral renversé

C'est vrai qu'on n'a pas la frite

D'aller au pas cadencé

Rien de rien si fort n'irrite

Qu'un tel orgueil cabossé


Tout au bord du précipice

Démarrage par vent fort

Ça demande un gros effort.

Et de peur que l'on n'y glisse

Faut que le stress déguerpisse

Mais attendez du renfort


Cela me fait mal au ventre

Si cruellement déçu

Est-ce le métier qui entre

Mets ton mouchoir par-dessus

À rendre le trop perçu

Il faut s'habituer que diantre.


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