Sa vue sidère elle étonne
Elle est tout à fait mignonne
La délicieuse personne
Que nous voyons s'avancer sur le quai
Dirigeant ses pas vers nous c'est OK
Je n'en dirais pas tant du pénible roquet
De l'affreux petit chien qu'elle retient en laisse
Il semble fort grognon et rétif aux caresses
Et de tout importun prompt à mordre les fesses
À les approcher je ne me risquerai pas
Malgré ses atours et ses merveilleux appas
Loin d'elle et de lui je dirigerai mes pas
Un chat noir surgit le chien part à sa poursuite
Du chat c'est visible il veut empêcher la fuite
Entraînant la belle à toute force à sa suite
Nous nous prenons à rire en les voyant passer
À rire et rire encore à ne pouvoir cesser
D'un rire où le rieur risque de trépasser
La pauvre atterrit dans un cageot de légumes
Ça finit mal pour nous de rire nous mourûmes
Ainsi donc ce poème est une œuvre posthume
C'est cela qui lui donne un air inachevé
De jeune ourson balourd mal léché mal lavé
Je prends congé lecteur en te disant « ave ».
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