(avec des bribes de ponctuation)
Descendant des hauteurs la digne vache à lait
Progresse nonchalante aux abords du chalet
En tintinnabulant de toute sa clochette
Et se laisse tenter par la tendre herbelette
Brouter brouter encore avant de ruminer
C'est excellent pour le moral et la santé
La très chère en tous cas point du tout n'est ténue
Et nul ne songerait à la trouver menue
Elle porte en ses flancs un foetus imposant
Qui fait certes sa joie mais rend son pas pesant
Le sol accueille avec bonheur ce qu'elle excrète
Cet apport de la vache est sa fierté secrète
Ses cornes font songer aux guidons des vélos
Sa queue à flageller les insectes s'attache
Ses quatre pis ont la nostalgie ah la vache !
De la traite apaisante et l'on voit sur son dos
Ses chairs promises au pot-au-feu qui frémissent
Pressentant le destin chez un équarisseur
-Jamais, plutôt crever ! -Pas de polka, ris soeur
Lui répond un écho et ses poils se hérissent.
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