D'un
octogénaire
Valétudinaire
Toujours
tributaire
De
soins constants appropriés
Je
note tout ceci sur mes petits cahiers
Ma
douleur à la hanche
Dès
lors que je me penche
Ce
lugubre fait tranche
Avec
la sérénité
De ceux qui pétant la santé
Ont
encor grâce au Ciel tous leurs sphincters étanches
Des
oiseaux migrateurs bientôt c'est la saison
Appelant
l'amie gratitude
À
mettre à l'étude
Faut
éviter la salaison
En
tous cas d'en manger plus qu'il n'est de raison
De
peur de la démangeaison
Au
plus haut point exaspérante
L'on
ne s'en moque pas comme de l'an quarante
Manquerait-il
de courage
Fichtre
le malade enrage
Il
a mal par temps d'orage
À
ses articulations
Et
doit se déplacer avecque précautions
Jusqu'au
lieu propice aux mictions
Tandis
qu'on lui fait son ménage.
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