(morceau
de poésie sacrée)
Je
vous dédie ô nostalgiques du caté
Ce
poème traitant de grippe et de piété
Quand
la grippe hideuse atteint le monastère
Le
désordre y produit des effets délétères
Sérieusement
grippé l'abbé reste alité
La
discipline alors dans les murs se délite
Elle
perd de sa qualité
Elle
est ma foi fort déconfite
N'oubliez
cette vérité
Les
moines par Satan s'étant laissé tenter
L'archevêque
est venu leur faire une visite
Et
devant le foutoir point très longtemps n'hésite
Ils
doivent mériter du Christ en croix l'amour
Il
fait tout ce qu'il faut pour au marché du bourg
Les
munir de nu-pieds à la bonne pointure
Ensuite
il les emmène au salon de coiffure
Et
leur fait à son gré rafraîchir la tonsure
Passe
à la pharmacie pour voir si d'aventure
On
ne trouverait pas de quoi ressusciter
Du
malheureux abbé la dolente santé
Il
donne à chacun voyez sa bonté
Un
petit portrait de Sa Sainteté
À
glisser dans le livre d'heures
Si
ce n'est pas beau que je meure
Prend
congé de l'abbé par la grippe embêté
Puis
retourne à l'archevêché sans se hâter
Il
ne se sent pas bien quand il monte en voiture
Satan
l'on ne saurait le voir même en peinture
Sournoisement
prit soin de lui faire emporter
Avec
lui le grippal virus calamité
Le
prélat doit bientôt placer en son posté-
Rieur
l'instrument béni qu'il faut pour constater
L'inquiétante
montée de sa température
Satan
met-il ainsi les rieurs de son côté
Vade
retro Satan malappris patenté
Retourne
en ton Enfer hanté
Tu
es de méchante nature
Et
le reste est
Litté-
Rature.
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