Oyez
mes porcelets
Ce
qui me vient aux lèvres
Si
vous étiez des chèvres
Au
moins j'aurais du lait
Je
passerai le temps à composer des lais
Au
déjeuner je goûte un satané fromage
De
ceux qui longuement titillent le palais
Et
j'en laisse aux corbeaux à ramage et plumage
Mon
âme sensible ainsi retournée
Comme
un champ de blé l'est lors des labours
Comment
ne pas jouir de cette journée
Il
faudrait aussi songer aux amours
Notre
porchère hélas est fort inattentive
Elle
lit captivée Marguerite Duras
Et
laisse les cochons aller à la dérive
Ils
se sont maintenant égarés patatras
Prends
le sentier jusqu'à la rive
À
coup sûr tu retrouveras
Est-il
besoin qu'on te l'écrive
Au
bain tes cochons à poil ras.
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