22 juillet 2012

Notes à la plage.


Gratifiant d’un regard les planches et leur glisse
Loin des silos à blé du port de La Palisse
Vous suçotiez pensive un morceau de réglisse

Dans un songe éveillé vous électrocutiez
Un improbable et peu placide charcutier

Des bouts de vers luisants s’échappaient de sa tête
Imperturbablement coiffée d’un canotier
Comme un feu d’artifice hors du sol à la fête
Et sur un cahier de solfège vous notiez

Décidément il pleut il vente
Le temps qu’il fait je vous le dis n’est pas  cadeau
Le temps qu’il fait je vous le dis c’est un fardeau
Pont de ré file doux ne fais pas le gros do
Le fa dièze toujours se vante

C’est un fait c’est un fat
Un surfeur obstiné sur la vague surfa
Décidément le temps reste à la pluie
Le cerf-volant si près du sol
N’a pas besoin du parasol
Parlons du parasol et voilà qu’il se plie
À la cafétéria faut-il qu’on se replie

On a de temps en temps de belles éclaircies
Il n’en faut pas beaucoup
Il fait beau sur le coup
De telle heure et demie
Conviendrait-il  de pousser le contre-ut
Et zut et flûte et flûte et zut

Vêtu d’un débardeur d’un bermuda de toile écrue
Gilles de Rais venait enfin descendu de cheval
Tenant entre ses mains un gros morceau de viande crue
L’histoire est véridique et digne en tous points d’être crue   
Un goéland passait par là vif animal

Il  s’est précipité piquant sur la pitance
Et l’ogre alors fâché l’a tancé d’importance.

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