26 juillet 2012

Conte pour enfants (suite des notes à la plage).




Oui l’ogre a tancé
L’oiseau maléfique
Et l’a menacé
D’un destin fort horrifique

Un coup du laridé jamais
N’abolira nos déjeuners

Toi si je t’attrape
Lui a-t-il lancé
Tu seras confronté à ma force de frappe

Tu seras fourré pour ta punition
Tête la  première
Dans le trou du cul hémorroïdaire
De l’animal d’abécédaire
Qui rumine là-bas près du débarcadère
Cela  t’apprendra à faire attention
À  traiter un sire avec considération

Ayant pris soin au préalable
D’engloutir la chair délectable
Bel effort de déglutition
L’oiseau répond nique ta mère
Peu me chaut de ton dromadaire
Je t’ai privé de collation
Pour t’éviter l’hydrocution

Il dit et fuit vers les nuages
Laissant l’ogre écumer de rage
Qui frustré de sa digestion
Manqua tomber d’inanition.

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25 juillet 2012

Petit patapon (poème bêtifiant).



Las d’observer les oiseaux migrateurs
Par la fenêtre auprès du radiateur

Un chaton oisif fait ses griffes
Comme un matou grand escogriffe

Sur le papier peint du mur
Il va l’abîmer c’est sûr

Non non non non dit la mémère
Telle une bergère en colère

Non non non non on n’y met pas la patte
Non non non non il ne faut pas qu’on gratte

Oh non non non ne fais pas ça taratata
Le chaton  qui gratte ainsi qu’il ne faut pas faire
Est vite déclaré persona non grata.

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22 juillet 2012

Notes à la plage.


Gratifiant d’un regard les planches et leur glisse
Loin des silos à blé du port de La Palisse
Vous suçotiez pensive un morceau de réglisse

Dans un songe éveillé vous électrocutiez
Un improbable et peu placide charcutier

Des bouts de vers luisants s’échappaient de sa tête
Imperturbablement coiffée d’un canotier
Comme un feu d’artifice hors du sol à la fête
Et sur un cahier de solfège vous notiez

Décidément il pleut il vente
Le temps qu’il fait je vous le dis n’est pas  cadeau
Le temps qu’il fait je vous le dis c’est un fardeau
Pont de ré file doux ne fais pas le gros do
Le fa dièze toujours se vante

C’est un fait c’est un fat
Un surfeur obstiné sur la vague surfa
Décidément le temps reste à la pluie
Le cerf-volant si près du sol
N’a pas besoin du parasol
Parlons du parasol et voilà qu’il se plie
À la cafétéria faut-il qu’on se replie

On a de temps en temps de belles éclaircies
Il n’en faut pas beaucoup
Il fait beau sur le coup
De telle heure et demie
Conviendrait-il  de pousser le contre-ut
Et zut et flûte et flûte et zut

Vêtu d’un débardeur d’un bermuda de toile écrue
Gilles de Rais venait enfin descendu de cheval
Tenant entre ses mains un gros morceau de viande crue
L’histoire est véridique et digne en tous points d’être crue   
Un goéland passait par là vif animal

Il  s’est précipité piquant sur la pitance
Et l’ogre alors fâché l’a tancé d’importance.

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01 juillet 2012

Manigances cruelles


Pour  dire où le problème à présent se situe
C’en est assez  il faut qu’on tue

Oui mais voilà pour ferrailler
Il faut d’abord défourailler

Et ça fout le bazar dans tout le poulailler
Après l’exécutions ça sent le sang caillé

Nul  besoin aimable Chimène
De guillotine ou d’échafaud

Un coup de dague quand il faut
Qu’en décidez-vous Célimène

Un coup de poignard bien placé
À tout coup tue et c’est assez

Voyez où le destin mène
À l’issue de ses travaux

Tiré  à quatre chevaux
Ravaillac l’énergumène

Plutôt le poison plaît-il
Le poison c’est plus subtil

Il y faut du savoir-faire
Sous l’effet de la douleur

Le minois perd ses couleurs
Fait la grimace et l’affaire

Finit par l’arrêt du cœur
C'est cela que je préfère.

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