La mort et l’amateur de laitues.
Quand viendra la camarde aux démarches têtues
De ses atours noirs revêtue
Je lui dirai ô mort qui tues
As-tu récolté les laitues
Goût de noisette et tendre cœur
Elle me répondra tais-toi donc ô farceur
Mais quittera ma rue aux toitures pentues
Quand reviendra la mort aux démarches têtues
De ses atours noirs revêtue
Je lui dirai ô mort qui tues
As-tu bien lavé les laitues
Goût de noisette et tendre cœur
Elle me répondra tais-toi donc ô farceur
Mais s’en ira pourtant au trot bride abattue
Quand reviendra la mort aux démarches têtues
De ses atours noirs revêtue
Je lui dirai ô mort qui tues
As tu bien secoué les laitues
Goût de noisette et tendre cœur
Au moyen du panier pour ce faire prévu
Elle me répondra c’est assez m’as-tu-vu
Mais s’en ira portant sa faux au bout pointu
Et répétant la fois prochaine
C’est ton tour d’y passer et tu te seras tu
Pour toujours encadré par des planches de chêne
Les choses sont ainsi pas autrement vois-tu
Quand reviendra la mort aux démarches têtues
Marmonnant que la vie est fichtrement foutue
Je lui dirai ô mort qui tues
As-tu préparé les laitues
Irrésistiblement goûtues
Et dont raffolent les tortues
Je veux connaître encor leur craquant sous la dent
Elle me répondra tais-toi ô décadent
Il est temps de me suivre
Aux infernaux séjours
Sonnez sonnez les cuivres
Battez battez tambours.
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30 avril 2012
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