À l’heure où le soleil s’en va manger la soupe
Son sillage tracé de l’amont vers l’aval
En fléau de balance à plateaux Roberval
Le disque sur la mer semblait une soucoupe
Alors sur la falaise une joyeuse troupe
Allait à pied soudain surgit sur son cheval
Un jeune hurluberlu masqué de carnaval
Il s’arrête auprès d’eux la fille monte en croupe
Qui depuis un moment le regardait venir
Je le sais je l’ai vu j’y étais moi son frère
De la scène en question je garde souvenir
Les labeurs et les ans ne m’en ont su distraire
Aux vaches je m’en plains à l’heure de les traire
Dans leur lait vont les pleurs qu’on ne peut retenir.
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23 mai 2011
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1 commentaire:
Frère malheureux
Dont les larmes se mêlent au lait
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