Le car va-t-il nous mettre à temps
À la gare de Carentan
Pour le train de sept heu dix-huit Tre
Treu tre treu tre vibre la vitre
Un petit chien sort du panier
La tête et l’on ne peut pas nier
Qu’il est doué pour faire le pitre
Treu tre treu tre vibre la vitre
Tel voyageur pressé descend
Une grosse dame en montant
Gronde un enfant qui récalcitre
Treu tre treu tre vibre la vitre
Tu vas voir ton pé tout à l’heu
Y a de la presse et des odeu
On serait mieux en wagon-lit Tre
Treu tre treu tre vibre la vitre
Un lecteur lit indifférent
À tout un livre fort prenant
Dont je n’aperçois pas le titre
Treu tre treu tre vibre la vitre
Dans les champs les boeufs vont broutant
Alizée bâille en s'étirant
Alizée rêve à Pointe-à-Pitre
Treu tre treu tre vibre la vitre.
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26 août 2009
16 août 2009
L’impromptu de Mediapart
Potassant Saint Thomas d’Aquin
Au paradis des anges lurent
Qu’un grand plumard à baldaquin
Qui craignait fort les engelures
Crut bon de s’attacher les soins
D’une avenante bassinoire
On la voit là-bas si noire
On la voit si noire au loin
Et Melchior broute son foin
Tranquille au bord de la Loire.
.
Au paradis des anges lurent
Qu’un grand plumard à baldaquin
Qui craignait fort les engelures
Crut bon de s’attacher les soins
D’une avenante bassinoire
On la voit là-bas si noire
On la voit si noire au loin
Et Melchior broute son foin
Tranquille au bord de la Loire.
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05 août 2009
Liberté d’expression
Bientôt petit rappeur merdeux
Tu sauras le sort d’Edouard deux
Vois cette corne creuse
Quand tu la sentiras
Ajustée à ton ras
Du cul d’abord tu riras
Sans du tout te douter que la suite est fâcheuse
La corne creuse au cul chatouille et c’est plaisant
Le fer rougi au feu te sera fort cuisant
Le pal a-t-on dit commence
Bien mais il tourne en souffrance
Immense
Intense
C’est du dedans que sans retard
On va te transpercer la panse
Te cramer le lard
Embroché de part en part
Tu pourras hurler lascar
La mort donnera je pense
À ton gré la délivrance
Avec beaucoup de retard
Tu n’en auras pas conscience
C’est du sadisme pur dis-tu non c’est de l’art
Et l’art mon pauvre vieux n’est jamais en vacances.
Tu sauras le sort d’Edouard deux
Vois cette corne creuse
Quand tu la sentiras
Ajustée à ton ras
Du cul d’abord tu riras
Sans du tout te douter que la suite est fâcheuse
La corne creuse au cul chatouille et c’est plaisant
Le fer rougi au feu te sera fort cuisant
Le pal a-t-on dit commence
Bien mais il tourne en souffrance
Immense
Intense
C’est du dedans que sans retard
On va te transpercer la panse
Te cramer le lard
Embroché de part en part
Tu pourras hurler lascar
La mort donnera je pense
À ton gré la délivrance
Avec beaucoup de retard
Tu n’en auras pas conscience
C’est du sadisme pur dis-tu non c’est de l’art
Et l’art mon pauvre vieux n’est jamais en vacances.
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