Assis le vieillard boude en son bout de cuisine
Grand-mère encore un coup vient de lui reprocher
De s’être délesté - la tête elle a hoché -
Jadis de ses trois sous pour une gourgandine
Il est las à la fin de la guerre intestine
Il se prend à songer à corde et à crochet
Ou le temps qu’il faudra ses deux poignets tranchés
Il les pourrait laisser saigner en la bassine
Se jeter sous un train semble assez radical
Ou noyer d’un seul coup l’insupportable plainte
Qui monte de son cœur brisé de vieux chacal
Le lendemain matin l’on trouverait sans mal
- Il y songe en fumant sa pipe presque éteinte -
Son déambulateur laissé près du canal.
.
16 avril 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
:-D Le moral est bon ?
Pas assez vieux pour que ce soit autobiographique. Ouf !
Mais excellent, comme d'hab.
Enregistrer un commentaire