C’est l’heure où le soleil se couche
Le jour s’en va ô gué ô gué
Les animaux sont fatigués
Les papillons de nuit vont succéder aux mouches
Tôt les poulets se sont frayé
Un chemin vers le poulailler
Pour lors le bouc a pris sa douche
Peigné sa barbiche avec soin
Puis s’est allongé dans le foin
Non sans avoir d’abord disposé ses babouches
Et bientôt sur sa couche
L’on peut voir son torse qui
Monte et descend sur un rythme farouche
Sous les portraits de Lénine et Trotsky
Fleuron de la gent porcine
Le verrat pour s’endormir
N’en finit pas de polir
Ses séduisantes canines
Le paon chante une berceuse
A ses chers petits dans leur berceau
On croit ouïr une perceuse
Enfin ça c’est mon avis perso
(à suivre)
26 mai 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Trotsky pour la rime, fallait oser!
Enregistrer un commentaire