Un cygne auprès de la barrière
Avec piété dit sa prière
Du soir et
S’agenouille
En se relevant il fait ouille
Car son genou est
Quelque peu rouillé
L’âne a mis son bonnet de nuit
Bien disposé sur ses oreilles
Si son corps déjà s’ensommeille
Son âme est avec la lune qui luit
Sans le clair de lune il serait bien ennuyé
Lors on ne distinguerait pas dans les ténèbres
Son beau pyjama rayé
Cadeau de ses cousins zèbres
Le marchand de sable est passé
Il n’avait pas l’air trop stressé
Il n’y a que
Chez les insomniaques
Qu’il est pressé
Ou tracassé
Et maintenant tout dort le sommeil les rassemble
Ai-je rien oublié ah si fait il me semble
Nous omîmes le chat qu’on ne voit nulle part
Le matou rentrera tard
Car il est un peu fêtard.
.
29 mai 2008
28 mai 2008
Cérémonial du soir (III)
Les chevaux retranchés dedans leur écurie
Vont prendre le temps de s’asseoir
Pour potasser les cours du soir
De l’Université Pierre-et-Marie-Curie
Une génisse en le simple appareil (merci à Jean Racine)
D’une beauté disposée au sommeil
De son seul Chanel Cinq vêtue (merci à Marylin Monroë)
Comprenez qu’elle est toute nue
A pris le temps d’arranger son réveil
Pour précéder demain le coq et le soleil
Les fiers lapins de manière intensive
Brossent leurs incisives
Et même les dents du fond
Puis se font
Avant de dormir les caresses
Propres à propager l’espèce
Les jeunes dindons dont
Les caroncules gonflent
Ronflent
En tirant sur eux leurs édredons
En rêve un cabri cabriole
Demain chouette c’est mercredi
Le mercredi pardi y a pas école
Il pourra s’occuper de diverses bricoles
Heureux cabri
(à suivre)
.
Vont prendre le temps de s’asseoir
Pour potasser les cours du soir
De l’Université Pierre-et-Marie-Curie
Une génisse en le simple appareil (merci à Jean Racine)
D’une beauté disposée au sommeil
De son seul Chanel Cinq vêtue (merci à Marylin Monroë)
Comprenez qu’elle est toute nue
A pris le temps d’arranger son réveil
Pour précéder demain le coq et le soleil
Les fiers lapins de manière intensive
Brossent leurs incisives
Et même les dents du fond
Puis se font
Avant de dormir les caresses
Propres à propager l’espèce
Les jeunes dindons dont
Les caroncules gonflent
Ronflent
En tirant sur eux leurs édredons
En rêve un cabri cabriole
Demain chouette c’est mercredi
Le mercredi pardi y a pas école
Il pourra s’occuper de diverses bricoles
Heureux cabri
(à suivre)
.
27 mai 2008
Cérémonial du soir (II)
Dans leur bauge les cochons
Font combat de polochons
Puis ils décrètent la trêve
Ferment l’œil et font des rêves
Les canards croupion au sec
Et le bec
Mis sous l’aile
Ont entrepris pour finir
De dormir
Avec zèle
Tranquille une vache
Boit sa tisane de bourrache
Le père jars se poste auprès de ses oisons
Et comme tous les soirs leur raconte une histoire
C’est ça jasons c’est ça jasons jasons jasons
Endormir les enfants reste la mer à boire
Les moutons dans leur enclos
En attente de la tonte
De ne pas dormir ont honte
Le chien pattes sous menton
Rêve d’os
Et nos moutons
Mutuellement se comptent
(à suivre)
Font combat de polochons
Puis ils décrètent la trêve
Ferment l’œil et font des rêves
Les canards croupion au sec
Et le bec
Mis sous l’aile
Ont entrepris pour finir
De dormir
Avec zèle
Tranquille une vache
Boit sa tisane de bourrache
Le père jars se poste auprès de ses oisons
Et comme tous les soirs leur raconte une histoire
C’est ça jasons c’est ça jasons jasons jasons
Endormir les enfants reste la mer à boire
Les moutons dans leur enclos
En attente de la tonte
De ne pas dormir ont honte
Le chien pattes sous menton
Rêve d’os
Et nos moutons
Mutuellement se comptent
(à suivre)
26 mai 2008
Cérémonial du soir (I)
C’est l’heure où le soleil se couche
Le jour s’en va ô gué ô gué
Les animaux sont fatigués
Les papillons de nuit vont succéder aux mouches
Tôt les poulets se sont frayé
Un chemin vers le poulailler
Pour lors le bouc a pris sa douche
Peigné sa barbiche avec soin
Puis s’est allongé dans le foin
Non sans avoir d’abord disposé ses babouches
Et bientôt sur sa couche
L’on peut voir son torse qui
Monte et descend sur un rythme farouche
Sous les portraits de Lénine et Trotsky
Fleuron de la gent porcine
Le verrat pour s’endormir
N’en finit pas de polir
Ses séduisantes canines
Le paon chante une berceuse
A ses chers petits dans leur berceau
On croit ouïr une perceuse
Enfin ça c’est mon avis perso
(à suivre)
Le jour s’en va ô gué ô gué
Les animaux sont fatigués
Les papillons de nuit vont succéder aux mouches
Tôt les poulets se sont frayé
Un chemin vers le poulailler
Pour lors le bouc a pris sa douche
Peigné sa barbiche avec soin
Puis s’est allongé dans le foin
Non sans avoir d’abord disposé ses babouches
Et bientôt sur sa couche
L’on peut voir son torse qui
Monte et descend sur un rythme farouche
Sous les portraits de Lénine et Trotsky
Fleuron de la gent porcine
Le verrat pour s’endormir
N’en finit pas de polir
Ses séduisantes canines
Le paon chante une berceuse
A ses chers petits dans leur berceau
On croit ouïr une perceuse
Enfin ça c’est mon avis perso
(à suivre)
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