21 mai 2007

Batracienne

Une grenouille saugrenue
Se languissait sur le sofa
Mon saxophone fit sol fa
La pauvrette en fut fort émue

Mais regrettait d'être venue
Sur la photo qu'on agrapha
Plus tard au mur elle s'effa-
Rouchait grelottant toute nue

Sans oreiller ni couverture
Sans vêtement ni rien du tout
Juste une écharpe autour du cou

Elle exfiltra son aventure
En sautant par une ouverture
Quand l'horloge sonna trois coups.

1 commentaire:

Petits Petons a dit…

Il faut lui faire des moufles
ou des combines à grands manches,
la pauvre!