Dans l'après-midi à l'heure du thé
Hélas vous pouvez m'en croire
Le temps s'est vraiment gâté.
Ce fut un complet déboire
Pour nous consoler il faut commencer à boire
La bonne eau de Loire
Puisée dans un sous-sol filtrateur sans défaut
Agrémentée d'un peu de jus de poire
Qui lave la gorge avant de conter l'histoire
Craignant que la mort en cachant sa faux
Dans un étui de contrebasse
Ne vienne accomplir l'oeuvre qui la lasse
Croyez le bien mais il faut ce qu'il faut
Surtout il faut que vieillesse se passe.
*refrain d'un poème de Dunbar cité par Michaël Innes
dans Requiem pour un poète.
.