Lai

 

(à la manière de François Villon)

Item lègue à la jeune Agathe

Un ensemble un peu disparate

D'objets fort utiles aux vieux

Dont ma canne qui fut ce qu'elle

A de moi reconnu le mieux

La saisissant de façon belle.

.

Sonnet de l'usage souverain

 

Qui décide en vérité

C'est le sacro-saint usage

Connaissez-vous son visage

Venez donc prendre le thé

Point de vue bien arrêté

Gare si n'êtes pas sage

Ne touchez pas son corsage

Vous seriez désenchanté

Voyez-vous la chose est dure

Peut-être aux gens trop naïfs

Qui sont aux règles rétifs

Il faut prendre par nature

Pour critères décisifs

Grammaire et sa confiture.

.

Sonnet dit « des bavoirs »

 

Mais à la fin qu'est-il besoin de tout savoir

Suivez votre maman canetons peu farouches

A peine fait-il jour il en vient à la louche

Sauront-t-ils cancaner bientôt attendez voir

Ce matin la grand-mère a lavé les bavoirs

Elle a manipulé de même force couches

Et des mouchoirs tissés dane lesquels on se mouche

Sans pour autant se transporter jusqu'au lavoir

Le printemps est en train c'est la moindre des choses

Alors vous savez bien la conclusion s'impose

Et l'opportunité d'un hip hip hip hourrah

Le rhododendron ci-présent refleurira

Comme refleuriront c'est assuré les roses

À le voir fleuri l'enfant s'émerveillera.

.

Samedi saint

 

Le Père trône en Paradis

Et le Fils rôde en la Géhenne

L'Esprit Saint sur la terre attentif se promène

On attend quelque chose eh quoi c'est samedi

Il traîne en Ses sabots babouches ou galoches

Quant aux cloches ah les cloches

Elles se taisent mordicus

Attendant le Resurrectus.

.

Petite chanson pour enfoncer le clou

 

Poutzine ah Poutzine je déteste Poutzine

Ne m'en accommode pas ah

Ni de lui ni de sa cuisine

Vlad Poutzine en un mot pouah

Nul ne le supporte ah

C'est caractéristique

Et Donald Treump non plus

L'imbuvable potus

Faut-il que je m'en explique

Ne nous laissons pas braquer

Par d'horribles rats muskés.

.

Affaires courantes

Vladimir le putride et Donald Trump le fol

Notre planète n'a c'est un fait pas de bol

L'un et l'autre on les déteste

Faut les fuir comme la peste

Sont vachement pas sympas

Nous haïssons leurs politiques

Qui sont de fait catastrophiques

Leurs fins viendront à grands pas

Ils se pensent à la mode

En fait ils nous incommodent

Ne laissons pas nous pourrir

La vie ces larrons qui finiront par périr.

.