(propos crypté)
Oui je sais de l’œillet la sensibilité
Quand il sert de terrier au lapin de passage
Et son comportement pas sage
Qui défie la sagacité
Frénésies irréfléchies
Là où les entéléchies
S'entrelèchent les tétons
Avant que de se les tordre
Doucettement se les mordre
Et foin du qu'en dira-t-on
Oui je sais des poisons l’efficacité lente
L'empoisonneur toutefois se lamente
En cas de trop longue et fastidieuse attente
Ou rapide après tout cela dépend des cas
Mais s'il y a soupçon c'est source de tracas
Au terme du jeu de l'oie
Il me semble que l'on ouït
L'impressionnant cri de joie
D'une personne qui jouit
Ah oui clame-t-elle ah oui
Au fond de ce terrier un trésor est enfoui
Or donc creusez toujours si n'avez mal au foie
Donnez cours les jouisseurs
À vos instincts fouisseurs
Dit-elle en rajustant sa culotte de soie
Car elle est culottée « seigneur n'en doutez pas »*
Ni de l'attrait de ses appas
Mais poursuivons notre route
Car il nous reste sans doute
Des choses à rajouter
D'autres qu'il vaut mieux ôter
Cette tâche m'appelle
Alors je m'y attelle
En suçotant mon thé.
*merci à Musset (Lorenzaccio)
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