26 septembre 2013
Retrait en bon ordre.
Juste à la portée d’un python
Engourdi certes mais glouton
La gerboise assez anodine
Sans penser à ses anneaux dîne
Et se goinfre jusqu’au menton
Se moquant du qu’en dira-t-on
Puis enfilant sa gabardine
Elle inaugure un marathon
D’avoir laissé filer la belle
Notre serpent se mord les doigts
Et se console ainsi que doit
À l’eau-de-vie de mirabelle
Mais saisi d’une toux rebelle
Il se sert un mug de Badoit.
.
24 septembre 2013
Dans un recoin de la cave
Dans
un recoin de la cave
Ce
chenapan déluré
C’est
le dénommé Gustave
D’une
voix qui n’est pas grave
Il
chante à ce qu’il paraît
Dans
un recoin de la cave
Cela
s’impose mon brave
Un
petit air si do ré
C’est
le dénommé Gustave
De
peur qu’il devienne épave
Il
faut le tenir serré
Dans
un recoin de la cave
S’il
ne boit pas il en bave
S’il
boit trop il est bourré
C’est
le dénommé Gustave
Il
monte et descend l’octave
Buvant
son petit poiré
Dans
un recoin de la cave
C’est
le dénommé Gustave.
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22 septembre 2013
Poésie fiscale.
Bonnes gens gare
Il se prépare
Un impôt nouveau sur les cheveux
La fiscalité c’est merveilleux
Mais réjouissons-nous la moscovicie
Renonce à l’impôt sur la calvitie
Or donc vous citoyens fort peu pourvus en tifs
Ne craignez pas l’impôt sur les cheveux fictifs.
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17 septembre 2013
Adresse au tyran.
Adresse au tyran.
Ô béchamel à salade
Grand malade
Tyran vois jusques où tu peux aller trop loin
J’ en tirerai des vers l’âne en fera son foin
Las par les excellents chercheurs d’hégémonie
Les habitants à l’agonie
Sont avisés que Guernica
C’est juste bon pour fournir rime
À la pommade à l’arnica
Tends tes ongles serrés afin que l’on les lime
Le pouvoir absolu corrompt absolument
Sagesse des nations sur ce cas point ne ment.
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Ô béchamel à salade
Grand malade
Tyran vois jusques où tu peux aller trop loin
J’ en tirerai des vers l’âne en fera son foin
Las par les excellents chercheurs d’hégémonie
Les habitants à l’agonie
Sont avisés que Guernica
C’est juste bon pour fournir rime
À la pommade à l’arnica
Tends tes ongles serrés afin que l’on les lime
Le pouvoir absolu corrompt absolument
Sagesse des nations sur ce cas point ne ment.
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12 septembre 2013
Réveil au désert.
Pour couvrir le pot quérir le couvercle
Le compas aussi pour tracer un cercle
Les rêves sur le champ il nous les faut noter
Ou le bazar tend à s’emberlificoter
Voyez le chameaudaire*
Ruminant solitaire
Mais là s’en vient un meurtrier
À l’aspect fort patibulaire
Le couvercle du pot nous sert de bouclier
Et le compas ouvert de glaive tout y est.
* Camélidé à une bosse et demie. Rare.
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