22 août 2013
Mi - août.
Les mirabelles
Avec les rhododendrons
Dans l’escarcelle
Les liards de vingt attendront
Belle rhubarbe
Heureux de vous voir ici
Mais par ma barbe
Ce soleil est sans merci.
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18 août 2013
Le dieu Pan, la belle et son chat
Le dieu Pan visite
Une dryade amusant son chat
L’animal hésite
Il fait le gros dos mime un crachat
Le lapeur panique
Prend enfin ses pattes à son cou
Et le dieu Pan nique
Il est venu pour tirer un coup
Quant à la capote
Elle est en boyau de sanglier
Eh bien oui mon pote
Ça il ne faut jamais l’oublier
La dryade assure
Pan vous avez vraiment tout d’un dieu
Modeste il susurre
Ma foi la belle on fait de son mieux
Il reprend sa flute
Et s’en va content de son côté
Si vous vous y plûtes
N’attendez point de moralité.
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15 août 2013
Orage.
(complément à la villanelle)
Voyez-vous pas le vieux Sosthène
Courir après sa Madeleine
Que voulez-vous pour vos étrennes
Un veau broutait des pissenlits
Le ciel tenait ses pleurs à peine
Soudain à tonner il s’est mis
La foudre est tombée sur la plaine
Les gens mouillés s’en sont remis
La nature à nouveau sereine
L’enfant soufflait sur les akènes
Fruits secs indéhiscents à graines
Au surplus voyez dans wiki.
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14 août 2013
Les scarabées...
(villanelle)
Les scarabées et leurs antennes
Allaient vaillants sur les semis
Qu’il faisait bon près des troènes
J’écoutais trop mes acouphènes
Éveillé le doute est permis
Les scarabées et leurs antennes
Quand le cerveau reste à la peine
Parfois les sens sont endormis
Qu’il faisait bon près des troènes
Des marcassins cherchant des faines
Ont interrogé leurs amis
Les scarabées et leurs antennes
Dans sa deux chevaux citroène
Un tamanoir rêvait fourmis
Qu’il faisait bon près des troènes
Ils ont rencontré tante Hélène
Des gâteaux secs leur a promis
Qu’il faisait bon près des troènes
Les scarabées et leurs antennes.
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12 août 2013
Soins attentifs.
Les devoirs pas faits appelant la punition
Les leçons pas sues
Des squatts installés au coeur des habitations
Rarement cossues
Et ne parlons pas des passables ambitions
À la fin déçues
Soit dit en passant c’est une prétérition
Prestement conçue
Et des parutions et même des partitions
Pas toujours reçues
Mais j’irai quérir sans faute à ton intention
De jolies sangsues
Foin des charlatans
Qui vous stressent tant
Sans soulager les misères
Je peux aller t’en
Chercher à l’étang
Pour ta santé qui m’est chère.
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08 août 2013
Complainte des harengs.
Oyez les orateurs du peuple des harengs
Haranguer le banc
Les uns leur disent
Ô toi peuple hareng spirituel mais léger
Tu te presses tout droit vers un mortel danger
Foule promise
À l’étal des poissonniers
Car les pêcheurs ne feront point de prisonniers
Un tel destin nous terrorise
Il nous faut mouiller la chemise
Pour notre Salut avant qu’il ne soit trop tard
Vite un demi-tour et nageons vers autre part
Faudra donner de la nageoire
Mais ce n’est pas la mer à boire
D’autres appliqués à crier plus fort
De leurs belles voix de Stentharengssaurs
Disent nous sommes dans la nasse
Il faut nous révolter en masse
On vous enfume on vous endort
Le hareng enfumé c’est un bien triste sort
La sortie existe
Nous l’avons trouvée suivez notre piste
D’autres encor vont répétant trop tard il est
Essayons de ronger les mailles du filet
D’autres clament enfin n’y a plus rien à faire
Prenez ces tenues de poissons-volants
Nous les cédons à prix coûtant
C’est une bonne affaire
Et passez par-dessus
Les mailles du chalut
Dans la cacophonie à chasser les baleines
Les pauvres harengs se démènent
Mais au plus fort du chahut
L’un d’entre eux épris de beau chant dit Chut
Je voudrais écouter la chanson des sirènes.
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05 août 2013
Le chien las de la canicule et le postier intérimaire.
Un pilon long et morose
Imaginez ma stupeur
Entre le rire et la peur
J’ai rêvé d’un flamant rose
Voyez la métamorphose
Un matheux mis en facteur
Par ce temps j’ai des vapeurs
Il y a tant d’autres choses
Muni d’un os à ronger
Pour en avoir plein la bouche
Il faut rester allongé
C’est pour occuper la couche
Rester là comme une souche
Sans autrement y songer.
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04 août 2013
Vie de famille.
L’âne en son écurie et la vache à l’étable
Dans la porcherie les cochons
Et sur la desserte un cruchon
Posé à même un grand torchon
Pas de fumée sans feu dit-on c’est contestable
Enfin la soupe est prête et le père ronchon
Vite allez ranger vos cartables
Vous êtes dispensés de réciter vos fables
De même que vos tables
De multiplication
Il est temps de passer à table
Lavez vos mains d’abord j’ai dit exécution.
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