Il faudra douze pieds se terminant par ouche
Des écrits nous exigeons
Ont roucoulé les pigeons
Les taons près de l’étang font des pattes de mouches
Vous vouliez que j’écrivisse
A déclaré l’écrevisse
Moi je nage à reculons
Et je ne saurais allons
Bon j’écrirai deux mots pour la Saint-Nitouche
Faut laisser du temps aux taons
Non les taons ceci étant
Faut les noyer dans l’étang
En haletant ah les taons
Le pêcheur à la ligne à l’autre bout fait touche
Promeneur qui se promène
N’a d’yeux que pour sa Chimène
Elle n’a d’yeux que pour lui
Dans l’étang le soleil luit
Tous les deux à la fin se sont donné la bouche
Le soleil s’en est allé
Un rêveur s’est étalé
S’étant pris en passant le pied dans une souche
Lors les lapins ont surgi
C’est le soir tous au logis
Et le poète implore une muse farouche.
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12 avril 2011
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